lundi 9 décembre 2013

Festitrail d'Autrans

Deux répresentants de la MJC sur le Festitrail d'Autrans : 12km et 412m de dénivelé, qui avait lieu ce week end :

Clément : 14ème/199 en 1h11m27s
Philippe : 121ème/199 en 1h35m19s

Bravo à tous les deux

SaintéLyon

BRAVO A TOUS !!!! Belle et froide 60ème édition, j'espère que vous avez tous bien récupéré, on se retrouve demain pour fêter ça !


L'ensemble des résultats : http://saintelyon.livetrail.net/coureur.php

Sur le Solo (75km) :
- Laure - Dossard 273 - 10h37m03s - 2119 ème/5090
- Florent - Dossard 7400 - 09h41m25s - 1149 ème/5090
- Loic - Dossard 1511 - 11h21m07s - 3004 ème/5090
- Kevin - Dossard 5788 - 09h04m39s - 686 ème/5090
- David - Dossard 5927 - 10h44m12s - 2289 ème/5090
- Valery - Dossard 8305 - 12h44m57s - 4335 ème/5090
- Flavien - Dossard 7609 - 10h31m36s - 2012 ème/5090
- Sébastien - Dossard 135 - 12h48m07s - 4378 ème/5090
- Stéphane - Dossard 6620 - 12h48m26s - 4383 ème/5090

Sur le relais à 2 :
- Floris - Dossard 2219 - 08h19m30s - 54 ème/207
- Yanis

Sur le relais à 3 :
- Olivier D - Dossard 3190 - 9h37m21s - 144 ème/223
- Nathalie
- David
- Valérie - Dossard 3168 - 10h32m57s - 200 ème/223

Sur le relais à 4 :
- Olivier B - Dossard 4451 - 11h16m34s - 440 ème/466
- Catherine C
- Chilpéric
- Olivier A
- Yohann - Dossard 4452 - 11h16m33s - 439 ème/466
- Maxime
- Laurent
- Séverine
- Odile - Dossard 4203 - 09h18m26s - 233 ème/466

Sur la Saintexpress (45km) :
- François - Dossard 11298 - 05h28m20s - 468 ème/2159
- Franck - Dossard 11275 - 05h43m31s - 651 ème/2159
- Mael - Dossard 11707 - 05h25m08s - 425 ème/2159

mardi 26 novembre 2013

Résultats du 24/11

Des nouvelles des engagés de la MJC sur les trails du we.

Cédric devra attendre jusqu'au 13/04/14 pour en découdre avec le trail de Rochetaillé, l'organisation ayant préféré reporter la course en raison des fortes chutes de neige de la semaine dernière !!
Plus de 60cm de neige sur le parcours, des arbres en travers et un accès difficile voir impossible pour les services de sécurité auront eu raison de la bonne volonté des organisateurs !!


De son coté, Nathalie n'a pas eu ces soucis et est venue à bout du semi-marathon international du Beaujolais en 2h00'38" 1h58'28" !! à une belle 1236 place sur plus de 2800 arrivants au scratch !
Elle se classe 186/903 chez les filles !
Bravo !!

Erreur corrigée Nathalie, avec toutes mes excuses de t'avoir honteusement "volé" plus de 2min durement gagnées !!

Je profite de cette mise à jour pour féliciter un "ancien" de la MJC, Arnaud qui finit 2e du semi en 1h12'24" à la moyenne impressionnante de 17,49km/h !! Bravo à lui !!

lundi 18 novembre 2013

Résultats du Week end

Voilà les résultats des coureurs de la MJC, ceux qui n'apparaisent pas, faites signe !

Jogg’Iles – 10km
Hervé C – 53m45s – 391/1209
Olivier B - 52m50s – 354/1209
Laurent B – 50m59s – 282/1209

Foulées Vénissianes – 10km
Béatrice A. – 54m15s – 822/976
Catherine C – 1h07m07s – 955/976
Sophia B – 1h07m07s – 956/976

mardi 12 novembre 2013

Trail de Montagnole (10/11/2013): Du trail façon canyoning !


Fini l’été, fini le doux soleil, fini les chemins champêtres, à  4 semaines de la Sainté il fallait bien se replonger dans l’hiver, se replonger dans la …
Le RDV était donné à 7h avec Yanis devant la maison de Floris. Direction à Montagnole, charmant petit village dominant la vallée de Chambery aux portes de la Chartreuse.
La belle journée printanière de la veille a laissé place à un cataclysme climatique… Et oui vous me direz que si on veut courir dans de bonnes conditions, on reste dans les stades ou sur les routes avec ses runnings et on ne fait pas de trail…
Arrivés sur les lieux il fallait une bonne dose de motivation (ou de folie ) pour ouvrir les portes de la voitures et se préparer à courir. Florent et Jean-Christophe nous rejoignent sous la froide et humide tente de l’organisation que le vent risque à tout moment d’emporter.
Du fait des conditions, l’organisation a préféré revoir le parcours en nous faisant faire 2 boucles d’environ 10km avec un dénivelé incertain à la place des 22km et 1200mD+ initiaux.
Nous profitons d’un report de 30min pour bien échauffer nos organismes complètement engourdis par le froid, l’humidité et le manque de motivation...
Floris à l'attaque
9h30, c’est parti ! Yanis, Florent et Floris partent comme des balles ! Impossible de les suivre, très vite je les perds de vue. Petite descente dans le village puis remontée et long faux plat pour rejoindre la foret ou la pente s’intensifie. C’est là que je rejoins petit à petit Florent puis Yanis puis Floris peu à peu calmés par les litres d’eau qui s’abattent sur nous et nos pieds.
Florent et Francois en formation
C’est de la folie, les routes puis chemins se sont transformés en de véritables torrents. Les pieds, les jambes trempés par l’eau froide s’enraidissent rapidement. Mes chaussures que j’avais apparemment mal rincées lors de leur dernier toilettage  se mettent à mousser.  Le courant contraire à notre progression  emporte des centaines de litres de boues. Il faut lutter pour ramener chaque pas. On ne sait pas où mettre les pieds, on ne voit rien, on tâte… mais on se marre bien !
Etant plus à l’aise en montée, je me cale devant Floris et Florent. Par contre ayant un instinct Kamikaze modéré lors des descentes ces derniers me rattrapent facilement tout en me laissant garder la tête de notre trio de la MJC.
Florent, Floris et moi jouons donc à l’accordéon au grès des pentes positives ou négatives.
La première boucle prend fin, mais la seconde démarre sous des trombes d’eau toujours plus intenses. Les passages de ruisseau que l’organisation avait sécurisés au moyen de cordes deviennent limites avec un fort débit et de l’eau jusqu’au-dessus des genoux. Les chemins eux sont ravinés et de profondes ornières invisibles sous les flots menacent à tout moment nos chevilles.
Les sensations lors de la deuxième boucle sont moins bonnes. J’ai plus de mal à relancer. Après le dernier ravitaillement Floris qui a retrouvé un second souffle prend la tête du trio.
Dernière longue descente avant le finish, le rythme s’accélère. Ca va très vite, trop vite. Florent me dépasse. Je ne parviens pas à l’accrocher. Les pieds enraidis par le froid tapent fort, très fort sur le sol.
On passera donc  la ligne d’arrivée avec un écart de 1min30s entre Floris le 1er  de la MJC et moi le 3e.
Yanis qui souffle !
Yanis lui arrive environ 8 min après en regrettant de ne pas faire un 3e tour pour laisser les bonnes sensations de course l’envahir.
Rapidement malgré l’éclaircie céleste miraculeuse qui nous irradie, on se réfugie sous la tente de l’organisation pour profiter de la soupe traditionnellement servie.
Une dizaine de minute après c’est au tour de Jean-Christophe de boucler sa course.
JC à la fin de la galère
Sans tarder chacun rejoint sa voiture pour se changer et après une dernière entrevue on se sépare pour profiter au plus vite d’une douche chaude à la maison.

Au Bilan :
Près de 21km avec environ 1000m de D+, 500 coureurs inscrits 440 au départ et 389 finishers,
temps du 1er : 1h46min10s
- Floris 106e en 2h09min55s
- Florent  113e en 2h10min39s
- Moi ( Francois) 120e en 2h11min19s
- Yanis 166e en 2h19min56s
- JC 240e en 2h32min58s
Course ludique très humide à plus rapprocher du canyoning que du trail.
Sensations relativement bonnes avec juste un petit coup de moins bien sur les 3 derniers km.
J’ai adoré faire le lièvre pour Floris et Florent et je suis fier de notre classement.
Merci les potes pour ce bon moment partagé ! A quand la prochaine ?



vendredi 1 novembre 2013


Une organisation au top !
Dimanche dernier à Vaugneray avait lieu une course bien sympathique, la Val'Lyonnaise. J’y ai participé en effectuant le parcours 26 km, 500 m D+. Un format plus court de 15 km était également proposé. Pour une raison inconnue, mon temps n’apparaît pas sur la liste des résultats… à la fois, c’est un oubli opportun car il n’était pas fameux !
Tous les ingrédients étaient présents pour offrir aux coureurs un fort agréable moment : une ambiance festive, un généreux panier garni avec des produits issus des territoires de la Communauté de Communes des Vallons du Lyonnais, des bénévoles accueillants, un tracé très roulant qui permettait à loisir de travailler sa vitesse en descente, un plateau-repas équilibré et l’accès à la piscine municipale formait la cerise sur le gâteau !!!

Une course locale que je vous conseille pour l’année prochaine ^^

dimanche 20 octobre 2013

Résultats



Tout d'abord un retour en arrière :  le 13/10/2013 :

Sur le Trail des 9 clochers Maxime boucle les 24km 550m d+ en 2h05 (282ème/656).
Bravo à lui.

Ce matin : Trail de la Côtière :

Objectif : travailler la vitesse et revenir aux fondamentaux sur un format de course un peu inédit pour nous ( à savoir 10km - 400m de d+).

Superbe performance de Floris en 50'06 qui termine à la 9ème place sur 153 ( 6 SENH / 51) qui confirme ces bonnes bases de vitesse sur ce type de format court.

Quant à moi (Yanis) je termine en 56'55 à la 21ème place ( 14 SENH / 51) , très content pour une reprise.

Super parcours, tout en relance, un départ sur les chapeaux de roues à 15km/h pour doubler et essayer de se placer mais un peu de mal à assumer ce départ rapide dans les premières bosses puis les 5 derniers km bien mieux plus dans le rythme.

De très bonne augure pour la Saintélyon tout çà.

lundi 7 octobre 2013

WEEK END DE COURSE

Gros week end de course, avec beaucoup de coureurs de la MJC !


TRAIL DE L'OURS :

 30km - 1400m d+ 
Floris : 3h06m12s - 59/144


12km - 800m d+
Nathalie G :1h45m

RUNINLYON :

Marathon

Kevin C :3h16m27s

Semi

Berenger S : 1h47m26s
Sébastien B: 2h00m10s
Olivier B : 2h00m14s
Valérie C : 2h11m48s

10km

Olivier D : 42m08s
Jean Yves L : 50m29s

mardi 10 septembre 2013

Nuits des Cabornes

La MJC Monplaisir est sur tous les fronts.

Bravo à Jean Christophe qui boucle la nuits des Cabornes ( 26km -1200m d+) en 3h28m19s - 159ème/506.

le site de la course : http://www.saone-mont-dor-nature.com/accueil-course.html

dimanche 25 août 2013

UT4M

C'est fait!!!! Floris a terminé l'UT4M en 41h51m08s à la 139ème. Et comme dans tout ultra c'est le mental qui a pris le relais pour finir. Il a d'ailleurs plutôt bien fini avec de bonnes jambes à en juger par ses pointages ... faut dire que la Chartreuse c'est son jardin !!!

Dans un premier temps la course a été rendu difficile par la chaleur puis par les orages. Un parcours jugé très difficile par les traileurs. Des modifications de parcours qui jouent toujours sur le moral en course. Et voilà plus de 50% d'abandons sur environ 500 coureurs seuls 197 ont revu Grenoble !! Les derniers sont arrivés ce matin à 08h30 après deux nuits passés dans la montagne sur le sentiers ! Bravo à eux aussi. Le premier a lui bouclé le parcours en 29h25.

vendredi 26 juillet 2013

Trail des Passerelles du Monteynard

Le Week end dernier avait lieu le Trail des Passerelles du Monteynard et la MJC était representé par David.

Il termine en 4h09m09s (77ème/298) sur ce beau parcours de 29km et 1500m de +.....

Bravo !!

D'ailleurs, il propose de remettre ça du côté du Trail du Galibier avec deux courses au choix: 45km/2630m d+ ou 21.8km/1330m d+.

mardi 16 juillet 2013

Un altispeed au soleil ;-)

Après avoir pris mon pied sur les 15km de sentiers côtiers en Bretagne  lors du trail du bout du monde, me voici quelques jours après à l’autre bout de la France à Val d’Isere pour l’Altispeed.

Principal objectif de l’année pour moi, l’Altispeed est la version courte de l’Ice Trail Tarentaise (ITT) avec 32km, 2500m de D+ et une altitude moyenne de 2600m. Les puristes diront que ce n’est plus du trail mais du « skyrunning »…  En bref le WE dernier je courrais à 0m d’altitude et là je me retrouve au moins 2000m plus haut… en voilà une bonne préparation !
La course se déroulant le dimanche avec Anne-Claire, nous avions prévu d’arriver le jeudi soir afin d’avoir le temps de réaffuter mon pied en mode « montagne » ( pour les globules c’est un peu court comme délai…). Nous avons donc profité de vendredi et samedi pour faire de belles randos au milieu de ce magnifique parc qu’est la Vanoise. Marmottes, chamois, bouquetins et même le fameux couple de gypaètes sont au rendez-vous ! Aussi en ce début d’été tardif, nous profitons de l’explosion de couleurs que nous offrent les fleurs des alpages.
Samedi soir a eu lieu le debrief sur la course. On ne rigole pas, ce trail « le plus haut d’Europe », se court sur des glaciers nécessitant en théorie du matériel d’alpinisme. Malgré les conditions météo splendides des derniers jours, encore 60% du parcours est recouvert par la neige. Depuis une semaine les organisateurs ont travaillé d’arrache-pied pour sécuriser le parcours et éviter tout accident. Petite déception, du fait du cumul de neige trop important sur le glacier du Pissaillas l’Aiguille Pers ne sera pas accessible ; le parcours s’arrêtera à la Pointe Pers 80mètres plus bas.
Bla bla bla…
Bref ils nous font flipper et nous poussent à acheter ce fameux système de chaines pour baskets de la marque Yaktrax partenaire de la course…
4h du matin les courageux coureurs du 65km s’échappent vers la Grande Motte.
8h30 après le contrôle du matériel obligatoire à embarquer, c’est enfin le départ. N’étant pas du tout préparé à ce genre de course typée  « haute montagne », mon seul objectif est de finir avec le maximum de plaisir. Je me place donc en milieu de peloton pour ne pas risquer de partir trop vite.
Les 4 premiers kilomètres sont roulants et nous font remonter la vallée du manchet. Ce seront les seuls kilomètres d’ombre du parcours. Ensuite les choses sérieuses commencent. Nous bifurquons vers l’est en direction du refuge des fours à 2500m. Personne ne court. Le peloton s’étire sur la monotrace qui monte en de courts lacets. Le gars devant moi casse son bâton en le bloquant entre deux rochers. Dommage…
Au refuge nous rejoignons les  premiers concurrents du 65km.  Kilian et Francois D’Haene sont déjà passés depuis plus d’une heure à un rythme impressionnant parait-il. Nous croisons cependant Emelie Forsberg l’actuelle championne du monde de skyrunning.
Le refuge passé, les névés sont de plus en plus nombreux et l’ascension du col des Fours à 2976m se fait pendu aux batons sur une neige fuyante.

Enfin nous arrivons au col. Petite pause photos. Le paysage est grandiose avec en contre bas un lac gelé.
Nous descendons donc prudemment le col sur la neige  à l’aide d’une main courante. L’adhérence est très sommaire et les glissades sont nombreuses comme si le génépi avait remplacé l’eau du camelbak. L’ambiance glaciaire rend l’instant magique. 
Cependant il faut rester concentré. Lors d’un passage sur un rare pierrier déneigé ma cheville vrille… Ouf, pas de mal, un simple rappel à l’ordre….
500mètres plus bas nous rejoignons la route qui relie Bonneval à l’Iseran. Enfin un terrain sec et stable ! Nous profitons donc de cette portion « roulante » de bitume pour vider le surplus d’eau de nos chaussures, manger une pompote et entamer une conversation avec nos compagnons de route. Nous remontons donc jusqu’au télésiège des cascades à 2750m où nous attend le ravitaillement.
Après 2 verres de Nestea, une tranche de saucisson et un Tuc, je repars pour le plus douloureux des passages du parcours. Dawa Sherpa, actuellement blessé, est là pour nous encourager très chaleureusement au pied de ce gros et long calvaire.
Nous allons donc passer de 2750 à 3300m d’altitude en 4km dans la neige et les pierriers. Facile ! Mais les pas du jeune cabri que j’avais été à Brest la semaine passée n’ont rien avoir avec ceux du vieux bouc 3000m plus haut ! Je suis tellement cramponné à mes batons qu’une poigné de l’un d’eux casse. On va faire avec puisqu’on ne peut pas faire sans…
Après une longue, très longue, trop longue, interminable mais magnifique ascension sur une arrête, enfin nous arrivons au sommet de la Pointe Pers à 3300m. J’ai 45min de retard sur le timing que j’avais prévu. Anne-Claire m’attendra un peu plus longuement au Col de l’Iseran… Bizarrement, dès qu’on cesse de monter, le souffle et le sourire reviennent. J’en profite donc pour prendre des photos au milieu de ce panorama à 360°.
Pour la descente, en quelques mots, on est entre la course à pied, le patinage, le ski et la luge. Toutes les techniques sont bonnes tant qu’on ne se fait pas mal. Plus on descend, plus on renait. Le souffle est là, les jambes suivent.
Col de l’Iseran à 2750m. Anne-Claire m’attend. Le plus dur est passé. Plus que 300m de D+ à gravir sur les 2500 au total et une longue descente vers Val d’Isère. J’ai le sourire. Je suis bien. Je remplis mon Camelbak, bois 2 verres de Nestea, mange une pompote et un nouveau Tuc. Discrètement je refile à Anne-Claire mes Yaktrax qui m’ont été d’aucune utilité depuis le début du parcours ne voyant pas de différence d’adhérence entre avec et sans.
Je repars cool. Dernière grosse difficulté ; la montée au tunnel des lessières à 3000m. Nous commençons l’ascension dans la neige puis on termine dans un pierrier très instable. Une chute de pierre créée par un coureur en amont manque d’assommer la concurrente devant moi.
Enfin nous parvenons au tunnel ou plutôt au bout du tunnel …. ;-)
A la sortie nous attend tout simplement la piste noire du 3000 pour ceux qui connaissent le domaine. Seulement, nous n’avons pas de ski à nos pieds… Après trois pas très comiques, je décide de faire les 400m de descente sur les fesses. Un pur plaisir très rafraichissant ! Je crois que j’ai gagné plus d’une dizaine de places et surtout de la fatigue en moins pour mes genoux. Seul bémol, une fois lancé je ne pouvais plus contrôler ma trajectoire et me dirigeant tout droit vers un rocher affleurant la neige, j’ai dû faire une petite prière et surtout serrer les fesses pour éviter le gros bobo du postérieur. Et c’est passé sans casser !!!
Ensuite on rejoint le sommet du télésiège du Glacier, on pique vers celui du Cugnai à travers de vastes étendues de neige et enfin après une petite ascension sur une crête, de l’herbe ! 
Il serait dommage de ne pas s’arrêter pour profiter du paysage grandiose. Entre coureurs on se prend en photos. L’un d’eux commence à souffrir de crampes. Pour ma part, le moral est au très beau, les jambes répondent tout à fait bien, aucune douleur, aucun bobos, je suis prêt pour l’ultime descente. 800m à dévaler en 5km.
Pour cette dernière, on enchaine petits lacets et portions « dré dans la pentu ». On passe par la piste rouge du Plan puis la noire Rhône-Alpes. Ca tape fort mais les cuisses et les genoux tiennent étonnamment bon. Le coureur devant moi accuse le coup. L’édition 2012 à laquelle il avait participé, lui avait paru moins difficile car moins neigeuse. Je lui propose de terminer ensemble mais il ne peut plus suivre. C’est à ce moment que sans prévenir une coureuse surgit à moins de 500m de l’arrivée. Ah non, en trail on ne double pas comme ça sans s’excuser juste avant l’arrivée ! Gonflé d’orgueil, je me lance dans un sprint qui manque de me décrocher le cœur et finis devant elle avec 200m d’avance ! Non mais oh !
Par contre grisé par les sensations en descente, j’arrive un peu trop vite pour Anne Claire qui n’aura pas eu le temps d’arriver pour mon finish…
Bilan : 5h48min de course, 159/316 arrivants avec  395 partants
Les yeux remplis de paysages grandioses, de très bonnes sensations ( sauf à 3000m), quelques coups de soleil et même pas mal aux cuisses les lendemains.

lundi 8 juillet 2013

Du TGV au TAV : jamais sans ma chute !


Initialement inscrite sur le Tour des Glaciers de la Vanoise (73 km), j’ai basculé mon inscription sur le petit parcours suite à une blessure au genou gauche et un manque de préparation.  Le défi de la mi-saison s’appellera donc  le Tour de l’Aiguille de la Vanoise : 1 450 D+, 24 km.

Sous un soleil resplendissant, avec Olivier et Jean-Christophe, le départ est pris avec sourire et grosse motivation : « allez les gars, bonne course, c’est nous les plus forts, MJC Monplaisir Trail, go go go !!! »

Le parcours de repli offrait aux coureurs la possibilité de se rencontrer puisqu’à deux reprises, nous avons emprunté le même itinéraire en aller/retour. Chaque coureur allait de son encouragement, c’est ça « l’esprit trail » ;)

Superbe course : depuis un sentier en balcon, vue magnifique sur la majestueuse Aiguille de la Vanoise, la traversée du lac des vaches s’effectuait sur des dalles à peine déneigées et l’accès au col de la Vanoise nous a permis de fouler la neige sur plusieurs kilomètres.

Persuadée que j’allais choir sur la neige ; la chute a eu lieu plus tard alors que je prenais un maximum de plaisir en descente… 5 secondes d’inattention et boum, badaboum : bobo. Du coup, j’ai fini la toute dernière portion dans Pralo en sprintant et… toc !

Tic, tac, toc, en parlant de rythme : avec mes compagnons d’entraînement, nous sommes plutôt bien accordés puisque nous arrivons chacun 11 minutes exactement après l’autre. La classe, non ?!




Au bout du Monde

Encore une belle perf de François à "l'autre bout du monde" : 32ème/585 en 1h13m38s pour 15km et deniv ??

L'air marin de la Bretagne lui a bien réussi et il nous montre une fois encore ces bonnes dispositions sur les formats courts.

Changement de décor et de profil ce week end puisqu'il sera à Val d'Isère pour un gros morceau : l'AltiSpeed 32km et 2500m de d+....

Espèrons que la météo sois meilleur qu'en 2011, car avec Flo et Yohann on garde un bien mauvais souvenir de notre Altispeed 2011.

yanis

samedi 29 juin 2013

Des news de Chamonix :

Cross du Mont Blanc : 24.26km et 1456m de d+ :

Belles performances de nos traileurs qui ont courus du début à la fin sous la pluie.
Sur 1307 coureurs :
Florent termine en 02:48:57 - 128ème
Arnaud termine en 01:56:49 - 2ème au scratch mais 1er SEH

80km du Mont Blanc : 80km et 6000m de d+ :

Je termine en 16:41:49 - 143ème sur 471

Parcours hors norme, magnifiques panoramas sur les Aiguilles Rouges, le Mont Blanc,.... très montagneux, très technique, un sacré ratio déniv/km et une météo clémente. Un peu fatigué besoin de sommeil surtout, je reviendrais avec un CR prochainement.

Yanis

Mise à jour :

Dans la Vanoise, Laure termine le Tour de l'Aiguille de la Vanoise en 97e position sur 198 partants avec un très bon temps de 3h55'43" pour 23km et 1430mD+.
Très belle performance !

En espérant un petit CR prochainement...

....

N'oublions pas Olivier 78ème en 3h44m43s et JC 67ème en 3h33m33s

11min d'écart en JC et Olivier et entre olivier et Laure, Chapeau !!

A voir les photos, ils ont pu profiter d'un temps magnifique et de superbes panoramas sur la Vanoise...

jeudi 20 juin 2013

Les Drayes du Vercors ou la course vu de l'arrière :


On se retrouve avec François, Jean-Christophe et moi (Olivier) pour le format "moyen" des Drayes du Vercors (24 km - 1350 m D+)

Au départ François à l'air très en forme et le déroulé de sa course le confirme!
Jean-Christophe a l'air bien aussi, pour ma part, j'avais annoncé mon intention de courir en mode "reportage photo", n'ayant pas eu de supers sensations ces derniers jours!

Le départ est donné et le rythme est tout de suite très rapide. Nous nous retrouvons quasi immédiatement dans une longue descente (donc il va falloir forcement remonté) pas très technique, ce qui est très piégeux car le rythme est assez élevé!

Je n'ai pas très bien dormi la nuit d'avant et l'avant course n'a pas été terrible, du coup je décide de ralentir immédiatement le rythme et laisse filer Jean-Christophe au pied de la première grosse difficulté (cf résumé de François). Je me laisse absorber par le un premier groupe de coureurs/marcheurs et me cale dans le rythme d'un second groupe avec qui je ferais toute ma course.

La première montée devient vite un enfer, aucunes sensations dans les jambes, le souffle court, je me repose plusieurs fois mais je ne lâche pas bien soutenu par mes camarades de galère qui  m'encouragent et m'attendent si besoin (l'esprit trail par excellence) !
En haut de la première bosse, les jambes sont très très lourdes!
Nous décidons cependant de ne pas nous arrêter au point d'eau et de profiter du replat en forêt pour pousser un peu (comme le dit François la frustration des premiers kilomètres pèsent sur tout le monde). Les sensations reviennent petit à petit, par contre sur la douzaine de coureurs du groupe, nous en avons perdu plus de la moitié, qui n'ont pas tenu la relance soutenue d'un des coureurs. Nous ne sommes plus que 5!
Le rythme sur le single en balcon, où il vaut mieux ne pas  puis en descente est assez soutenu! Pour ma part j'adore descendre et je sers de lièvre à notre petit groupe dans une descente folle où nous doublons un certains nombre de coureurs qui payent une montée plus rapide que nous ou qui choisissent de descendre avec plus de prudence !! La seule féminine du groupe prend le relais quand le rythme baisse et nous impose une descente d'enfer ! Sa techniques est impressionnante !
Au bout de 2h de course, j'ai un gros coup de mou, il fait chaud et je m'alimente comme je peux pour tenir jusqu'au ravito. Arrivée à Saint-Agnan pour le dernier ravito, cette fois tout le monde s'arrête. On souffle, on discute et sa rigole, le moral est revenu !
Nous repartons tranquillement vers la deuxième (grosse) bosse du parcours, elle passe beaucoup plus facilement, chacun monte à son rythme, l'arrivée au sommet est un pur bonheur, pour les jambes mais aussi pour les yeux !! 5 minutes de pause et nous attaquons la descente vers La Chapelle, à 8 km de la. A nouveau la descente se fait de manière très rapide (8km avalée en 45 minutes), les amies de notre coureuse ne l'ayant pas attendues au sommet comme prévue, elle décide de partir très vite en descente pour les rattraper (serait-elle vexée??), son rythme est impossible à suivre, nous la laissons filer et je ne la reverrai qu'après la ligne d'arrivée!! Nous descendons tout de même à un bon rythme et la fin de course se passe bien.
Jean-Christophe qui m'attend à l'arrivée à l'air crevé mais très belle course de sa part, François lui a déjà filé à la douche après sa superbe course!
Un petit tour dans la fontaine au milieu du village pour faire un peu de "cryothérapie" et discuter avec mes camarades de course et il est temps de prendre le chemin du retour!!

Au final, les descentes nous ont permis de reprendre pas mal de places et je suis satisfait de ma course. Les paysages sont magnifiques et j'ai pu faire pas mal de photos!!
Cela reste la course la plus difficile que j'ai faite jusque la.
RDV fin juin pour le Tour de l'aiguille de la Vanoise, qui s'annonce encore plus technique !

Félicitation à Yanis pour sa superbe course sur le Faverges Icebreaker

lundi 17 juin 2013

Trail Faverges Icebreaker

D’abord bravo à Olivier, Jean Christophe et François ! Et oui le Vercors c’est une belle région.

De mon côté (yanis), ce samedi j’étais dans les Bauges, une bien belle contrée également, pour le Maratrail de Faverges Icebreaker, décidé un peu tardivement, et sauvé par la grève de la SNCF qui m’a permis d’annuler un déplacement à Tours jeudi et vendredi !!

Avant le départ, je suis épaté par le plateau de coureurs Elite, je croise Bringer, Pianet, Pommeret, Vollet, Thevenard, Gault, et j’en passe, les femmes ne sont pas en reste avec Stéphanie Duc et Christelle Dewalle.... A les voir, on sent qu’ils ne sont pas venus que pour admirer la vue sur le lac d’Annecy....manche du TTN oblige.. Je sens que ça va aller vite aujourd’hui !! la victoire ça ne sera pas pour aujourd’hui:)

Bon, pour cause de neige et comme c’est à la mode en ce moment, on a aussi droit à notre parcours de repli, il faudra quand même avaler 43km et 2800m de d+.

Pour ma part, je suis là pour faire du dénivelé et finaliser ma prépa en vue des 80km du Mont Blanc, mais également pour retrouver des ami(e)s annécien(e)s,

La journée s’annonce chaude et ensoleillée, je suis gâté seulement trois courses cette année et beau temps à chaque fois !

Le départ est donc donné, et comme je m’y attendais, ça part vite. Les sensations ne sont pas hyper bonnes, les jambes sont lourdes depuis que je me suis levé et je peine à trouver le bon rythme... au bout d’une heure de course je décide de réduire l’allure, je suis parti un peu vite et il ne faut pas oublier que c’est une course de préparation. Faut dire que je suis bien aidé par le parcours « dré dans l’pentu », 1600m de d+ en 15km, pour l’entrée c’est copieux. Du coup je me fais pas mal doubler mais je n’y prête guère attention, le paysage est magnifique, nous surprenons même un chamois, cette partie est très sauvage.
Enfin j’arrive au point culminant (1841m) encore bien enneigé sous les applaudissements d’un public venu en nombre …. en télésiège:) Suit une grosse descente (700m en 4km) sur une piste de ski, pas hyper fun mais avec une vue exceptionnelle sur tout le lac d’Annecy ,
Premier ravito à La Sambuy, PK20. Je prends le temps de bien me ravitailler et de remplir les gourdes car la météo est estivale. Je repars pour un bon raidillon des familles avant de continuer ma descente sur des singles en sous bois, boueux à souhait, comme je les aime et bizarrement je retrouve enfin de bonnes sensations.
Me voilà au pied de la deuxième bosse, 1000m de d+ sur 9km, qqes (trop) long km de pistes forestières plus tard, on attaque les choses sérieuses, ça grimpe fort maintenant, mais je suis de mieux en mieux, je double de plus en plus... et je me retrouve au deuxième et dernier ravito à La Sarve, PK32, avec toujours cette vue imprenable sur le Lac. La fin est très roulante au début puis très technique mais hyper sympa à courir, je descends vite et dépasse encore beaucoup de coureurs et au bout de 9km je débouche sur Faverges, retour au bercail, avant ça encore 1km de route en plein soleil, que du bonheur.
Je finis en 06h29 ( 195ème sur 409).

Bilan un peu mitigé de la course, vraiment dans le dur sur la première bosse où je perds beaucoup de place, puis de mieux en mieux, et un final vraiment sympa où je me suis bien amusé....

Bon maintenant place au repos, et à la récupération pour arriver frais à Chamonix.


Les Drayes du Vercors

Nouveau WE, nouvelle course !
Et avec le soleil SVP!

Jean Christophe, Olivier D et moi ( Francois) avions décidé de nous retrouver ce we à la Chapelle en Vercors pour courir sur les Drayes du Vercors.

Pour ma part et parce que je suis un grand amoureux du Vercors j'avais choisi l'option WE complet sur place avec nuits sous la tente. Olivier et JC, eux avait prévu de passer la nuit chez un ami à Grenoble.

La Chapelle, charmant petit village du coeur du Vercors chargé en histoire...
En effet en juillet 1944 lors de la déroute des allemands, pour éradiquer les quelques milliers de résistants cachés dans la forteresse vertacomicorienne, après avoir pillonné la région, plus de 15000 soldats de la wehrmacht sont parachutés dans la plaine de Vassieux à 10km au sud de la Chapelle. Une fois au sol, ils ont remonté vers le nord semant la terreur sur leur passage. Ainsi Vassieux et la Chapelle ont été détruits à plus de 90% et la population massacrée.
Les plaques commémoratives, le mémorial et les quelques cratères encore visibles dans la plaines de Vassieux témoignent aujourd'hui de ce triste passé.

Les Drayes du Vercors proposaient 3 formats de course: 60km avec 3000m D+, 24km 1350mD+ et 14km 350m D+.
La MJC était donc présente sur le format moyen.
Ce samedi matin, le temps était beau, chaud limite lourd, avec quelques passages nuageux.
Nous nous retrouvons donc peu avant le départ vers 8h30. L'ambiance est calme et détendue. Nous nous plaçons dans l'enceinte de départ au milieu des 200 autres coureurs.
9h, le départ est donné. Ca part vite. Je me retourne et me rends compte que JC et Olivier sont partis plus prudemment que moi. J'espère que je n'aurai pas à le regretter... Mais c'est dommage, on aurait pu faire un petit brin de causette...
Petite bosse à la sortie du village, puis descente un peu piégeuse d'une centaine de mètres avant d'attaquer le gros, le très gros... 600m de D+ en 5km avec des passages où même Kilian aurait transpiré !
Là on ne court pas, on pousse sur les cuisses, on se concentre et on ne lâche rien. J'avance d'un bon pas et parviens à relancer quand la pente le permet. Le gars derrière moi me colle et m'utilise comme lièvre. Ca me permet de garder le rythme et de prendre quelques places.
Nous arrivons donc 600m plus haut au passage d'un petit col à la limite de la grande réserve naturelle du Vercors. L'ambiance est très bucolique dans cette foret de sapins parsemée de petites clairières finement fleuries. Cependant, le rythme de courses de course l'est beaucoup moins. Comme si la montée nous avait frustrés, les pas se sont allongés et accélérés.
Nous redescendons donc rapidement pour atteindre un sentier en balcon. Nous suivons ce sentier magnifique et parfois vertigineux sur près de 3 km. Le rythme du groupe de coureurs dans lequel je me trouve est rapide et limite grisant. Le sol jonché de pierres ajoute un peu de piment à la sauce.
Nous croisons le 2e de la course qui abandonne suite à une violente douleur à la hanche ressentie lors d'un faux mouvement.
Ensuite nous bifurquons pour nous lancer dans une descente en monotrace de 350m D- sur 2,5km. C'est là que les Kamikazes expriment leur talent! N'étant pas japonnais et encore moins kamikaze, je descends prudemment à petits pas afin de ne pas me faire surprendre par les pierres glissantes cachées sous les feuilles. Le petit train qui se forme derrière moi semble apprécier mon rythme car aucun ne me double quand je propose de m'écarter...
Dans la vallée nous rejoignons St Agnan où se trouve le seul et unique ravitaillement solide. J'en profite pour remplir ma gourde d'eau car il commence à faire très chaud.
Nous repartons pour la 2e grosse bosse du parcours. 500m de D+ sur environ 5km. Je me rends compte que j'ai toujours derrière moi le même coureur. Celui qui m'avait suivi dans la première ascension. Pour rendre moins pénible le moment nous entamons une petite discussion. Tu viens d'où? Tu cours où? etc... Ainsi en alternant marche, blabla et petites foulées, nous remontons pas mal de coureurs qui commencent à trainer la patte.
17e km, nouveau col, petit point ravitaillement en eau avec une splendide vue sur la vallée de la Chapelle et on redescend.
C'est lors de cette descente que j'ai eu un petit coup de mou. Je suis rejoint par la première féminine secondée par son mari. Je ne parviens plus à suivre et me décroche de mon éternelle poursuivant. Une petite pompote, quelques gorgées d'eau plus tard et je retrouve un peu de force pour espérer finir plus sereinement.
On arrive enfin à la Chapelle. Dernière petite montée en petite foulée, je redouble certains coureurs et aperçois à nouveau au loin la première féminine. Je ne parviendrai pas à la rejoindre malgré un beau finish quand-même.

Malheureusement je n'ai pas assisté à l'arrivée de Jean-Christophe et Olivier car la douche m'a été trop pressante. D'après leur ressenti, la grosse montée du début a été très dure à avaler...

Classement final:
- Francois: 2h44min21s  29e/191
- JC: 3h10min41s  86e
- Olivier D: 3h21min11s,  111e





lundi 10 juin 2013

La Suisse, c'est de la dynamite ! ( Récit du trail des Paccots)



Il n'est pas original de dire que cette année notre beau printemps est légèrement pourri...
En vue de me préparer à l'Altispeed qui se déroulera mi-juillet prochain à Val d'Isère je me suis préparé un bon petit programme de courses pour les semaines qui le précèdent. Mais pour ne pas fatiguer la mule j'ai revu à la baisse les distances tout en privilégiant le dénivelé.

Je profite donc d'un petit WE de tourisme à Lausanne pour m'inscrire au Trail des Paccots qui propose un 17km avec quand même 1100m de D+.
De suite quand on arrive sur les lieux on comprend que l'on n'est pas en France. Les maisons sont coquettes et bien fleuries, les voitures sont bien rangées, le village sportif est riche en exposants, l'organisation semble béton... bref on a l'impression d'arriver sur une course énorme avec plus de 2000 participants mais en fait moins de 700 coureurs prendront le départ des 3 courses proposées ( 17km 1100mD+, 27km 1900mD+ et 42km 3000mD+). En Suisse les moyens sont là ! Autre détail, je n'ai vu aucun coureur s'aventurer à faire son pipi de dernière minute à la vue de tous comme c'est si fréquent chez nous...
Revenons au trail. La météo du jour est: averses orageuses, douceur et nuages. Cependant le plafond nuageux est haut ce qui nous permet d'apprécier les sommets qui nous entourent.
8h30 le 42km part, puis 9h le 27km et enfin à 9h15 à notre tour pour le 17km.
Je me place au départ dans le premier tier espérant ne pas trop avoir à doubler ni être doublé. Nous sommes 250 à nous lancer.
Les 500 premiers mètres nous remontons une grande route puis nous bifurquons enfin vers un sentier en foret. Le rythme n'est pas trop soutenu et à ma surprise je garde en vue relativement longtemps la tête de course.
Sur les premiers km la pente est suffisamment douce pour que je maintienne une petite foulée. Puis les choses se compliquent. Le sentier forestier se transforme en single, la pente s'accentue, la boue et l'herbe glissante rendent fuyants les appuis. Ainsi sur les 5 premiers kilomètres nous grimpons de plus de 500m.
Parti de façon prudente, je me surprends à relancer rapidement bien avant que la pente ne s'annule. Ainsi au sommet de la première ascension, à 1600m d'altitude, j'ai dépassé beaucoup de coureurs partis bien plus vite que moi.
Au sommet, malgré les quelques gouttes et la boue, les conditions climatiques sont bonnes. Avec les nuages qui remontent de la vallée, les verts alpages et les névés, la montagne nous offre à nouveau ses plus beaux paysages.
Après un passage rapide sur un petit col, nous redescendons. 400m, dré dans le pentu à travers les alpages ! Pas de traces pas de chemin, tout droit ! On pourrait se laisser aller, dérouler le pas mais le sol est très piègeux. L'herbes gorgée d'eau est très glissante et les pas des vaches ont creusés des trous profonds et invisibles au milieu des herbes ! Bref, il faut se calmer pour ne pas risquer la blessure.
Je descends donc prudemment quit à concéder quelques places. Bien m'en a pris car les chutes des autres coureurs sont nombreuses et parfois spectaculaires.
Peu avant la fin de la descente, au 7e km se trouve le premier ravitaillement. Ayant prévu ce qu'il fallait dans mon sac je ne m'y arrête pas et reprends à nouveau quelques places.
Puis survient la 2e montée qui nous fait passer de 1200 à plus de 1500m en 3km. Sans grande souffrance l'ascension se fait comme la précédente en alternant marche rapide et petit trot. Nous remontons les derniers du 27km qui partagent notre tracé.
C'est en sortant de la foret qu'une bonne averse s'est abattue. J'hésite à m'arrêter pour enfiler ma veste de pluie mais je n'ai pas froid et vue l'intensité de la pluie l'efficacité de la veste risque d'être transitoire. C'est ainsi que je poursuis ma course, T-shirt détrempé, les jambes couvertes de boues, les chaussures remplies d'eau et de terre.
11e km nouvelle descente à travers les prairies encore plus gorgées d'eau et encore plus piégeuses. Toujours avec la même prudence, j'assure mes pas.
Au fond de la vallée je suis rejoint par la première féminine qui maitrise apparemment mieux la descente que moi. Après le 2e ravitaillement et la traversée d'un ruisseau à gué une nouvelle et dernière bosse me permet de refaire la distance sur mes poursuivants. Décidément ce jour, les jambes sont belles et bien là !
On approche peu à peu de l'arrivée. Il faut maintenir le rythme qui s'accélère peu à peu. Le coureur qui me précède perd sa chaussure dans la boue. Dommage...
La dernière descente est toujours plus glissante nous obligeant à nous aider de la végétation environnante.
Afin de ne pas arriver trop sale au village, les organisateurs ont eu la bonne idée de nous faire traverser le cour d'eau du village sans passer par le pont sous les yeux amusés des supporters. Je m'y jette sans réfléchir avec de l'eau jusqu'à mi-cuisse avant d'entamer une série d’escaliers nous remontant au village. Le froid de l'eau sidère transitoirement mes cuisses qui mettent du temps à trouver la force pour monter ces dernières marches.
Enfin, on arrive au village. Je parviens à courir jusqu'au bout de la dernière côte au milieu des voitures puis à traverser le terrain de jeux. C'est à ce moment là que je chute bêtement en arrière. C'est donc à moins de 200m de l'arrivée que je chute alors que j'étais parvenu à rester debout coute que coute jusqu'ici ! Instantanément je me relève et finis heureux jusqu'à la ligne d'arrivée.

Bilan: 2h09, 38e sur 243, d'excellentes et rares sensations. Je pense qu'il faut parfois refaire des courtes distances pour retrouver le plaisir grisant d'une course bien gérée...

jeudi 6 juin 2013

Trail du Pic St Michel

Des nouvelles d'Albane qui participait au Trail du Pic St Michel le 02/06.

Elle boucle le parcours de 24km et 1350mD+ en 3h13'52" et finit ainsi 10e féminine.
Au scratch (homme + femme) elle termine, selon mes calculs officieux, 114e sur 227.

En résumé, très bonne performance de sa part !!

Bonne récup !

mardi 4 juin 2013

Montée du Grand Ballon

Ce we se tenait la montée du Grand Ballon à Willer sur Thur.
Une course de montagne de 13,2km pour plus de 1200mD+.

Cette course portait la double casquette de première manche de la Coupe du Monde de course de montagne et de Championnat de France de course de montagne.
Nul besoin de préciser que le niveau était très relevé, avec les meilleurs représentants de la spécialité parmi les 495 coureurs au départ.

La course et donc la manche de coupe du monde est remportée par l'érythréen Teklay Azerya en 1h00'05".
Julien Rancon, 4e au général et premier français, conserve sont titre de Champion de France en 1h02'13".


La MJC était représentée par Arnaud qui prend une très belle 18e place au général en 1h05'10".
Il se classe ainsi 10e français, et donc 10e au Championnat de France !!

Une très belle progression après sa 26e place de 2012, à un peu plus de 8 min du même Julien Rancon.

De très bonne augure pour le reste de sa saison !
Félicitations !!

Le site de l'épreuve :
http://www.montee-grandballon.com/

8min de plus l'année dernière
3min de plus cette année
Normalement il gagne avec 2 minutes d'avance l'année prochaine. RV en 2014 !! C'est simple le sport finalement...


lundi 3 juin 2013

Pilatrail

Je récupère in extremis un dossard pour le Pilatrail, suite au forfait de Laure qui du coup m’a gentiment donné le sien. Le malheur des uns fait le bonheur des autres, dit on. 

Me voilà donc à Véranne ce 2 juin à 08h30 au départ de mon troisième Pilatrail, format long, consécutif. Bon autant le dire tout de suite, je ne suis pas très frais au réveil ce matin là, 3 voir 4 heures de sommeil morcelé n’ont pas suffit à me requinquer et les heures de sommeil en retard s’accumulent. Faut croire que mon fiston ne veut pas que son papa aille courir:) En plus, comme je n’avais pas prévu de faire ce trail faute de dossard, j’ai fait une grosse semaine d’entraînement, avec pas mal de PPG. Heureusement, quand on est inscrit sur le 45 on peut bifurquer sur le 21 au 11ème km. Ce qui dans mon cas, pourrait s'avérer bien utile.

Enfin... il fait plutôt beau, avec un vent fort, les sommets sont dans les nuages, mais les conditions sont vraiment idéales pour courir. L’organisation est toujours aussi sympathique et conviviale. J’aime beaucoup ce trail et le bon état d’esprit qui règne ici.

Le départ est donc donné depuis la place de l’Église de Véranne, une première grimpette puis un chemin relativement roulant nous mène à un sentier plus raide à travers sous bois et chirat. Connaissant le profil du parcours, je pars prudemment sachant que derrière cette première montée qui nous mène à la croix de Saint Sabin, puis au Crêt de la Perdrix, suit un parcours de crêtes très roulant, il faut donc garder du jus. Au fur et à mesure de la montée, les sensations sont bonnes, je cours tout le long sauf sur la dernière portion très (trop) raide, et me voilà à la Croix de Saint Sabin. 58min soit près de 4 min de moins que l’année dernière où j’avais fait une belle course. Le moral est au beau fixe, le paysage superbe et le soleil bien présent. Je ralentis à l’approche du ravito, pour bien m’hydrater et m’alimenter, on est au 10ème km. Un échange de SMS avec la famille restée à la maison, et voilà la bifurcation grand et petit parcours. J’opte pour le petit, c’est plus raisonnable, même si les sensations sont bonnes je préfère jouer la sécurité, en plus comme çà je serais rentré pour midi pour m’occuper de ma petite famille.

Du coup, j’ai perdu quelques places et un peu de temps, je remets donc un coup d’accélérateur sur un long chemin forestier en faux plat montant où je mène un bon train avant de basculer sur la descente et le retour à Véranne. Je passe sans m’arrêter au ravito, étant parti pour 45km j’ai encore largement de quoi me ravitailler dans mon sac. J’attaque la descente pied au plancher, en profitant un max du plaisir de courir dans ce massif du Pilat, il fait beau et presque chaud.
Je dépasse pas mal de monde et franchis la ligne d’arrivée en 2h09, 91ème/477, content de ma course et pas déçu d’avoir opté pour le 21km, moi qui suit plutôt adepte de longues voir de très longues distances.

Un coucou à Stéphanie et Floris venus en spectateur, et retour à la maison pour un repos bien mérité.

L’avantage aussi, c’est que je serais là mardi !:)