jeudi 20 juin 2013

Les Drayes du Vercors ou la course vu de l'arrière :


On se retrouve avec François, Jean-Christophe et moi (Olivier) pour le format "moyen" des Drayes du Vercors (24 km - 1350 m D+)

Au départ François à l'air très en forme et le déroulé de sa course le confirme!
Jean-Christophe a l'air bien aussi, pour ma part, j'avais annoncé mon intention de courir en mode "reportage photo", n'ayant pas eu de supers sensations ces derniers jours!

Le départ est donné et le rythme est tout de suite très rapide. Nous nous retrouvons quasi immédiatement dans une longue descente (donc il va falloir forcement remonté) pas très technique, ce qui est très piégeux car le rythme est assez élevé!

Je n'ai pas très bien dormi la nuit d'avant et l'avant course n'a pas été terrible, du coup je décide de ralentir immédiatement le rythme et laisse filer Jean-Christophe au pied de la première grosse difficulté (cf résumé de François). Je me laisse absorber par le un premier groupe de coureurs/marcheurs et me cale dans le rythme d'un second groupe avec qui je ferais toute ma course.

La première montée devient vite un enfer, aucunes sensations dans les jambes, le souffle court, je me repose plusieurs fois mais je ne lâche pas bien soutenu par mes camarades de galère qui  m'encouragent et m'attendent si besoin (l'esprit trail par excellence) !
En haut de la première bosse, les jambes sont très très lourdes!
Nous décidons cependant de ne pas nous arrêter au point d'eau et de profiter du replat en forêt pour pousser un peu (comme le dit François la frustration des premiers kilomètres pèsent sur tout le monde). Les sensations reviennent petit à petit, par contre sur la douzaine de coureurs du groupe, nous en avons perdu plus de la moitié, qui n'ont pas tenu la relance soutenue d'un des coureurs. Nous ne sommes plus que 5!
Le rythme sur le single en balcon, où il vaut mieux ne pas  puis en descente est assez soutenu! Pour ma part j'adore descendre et je sers de lièvre à notre petit groupe dans une descente folle où nous doublons un certains nombre de coureurs qui payent une montée plus rapide que nous ou qui choisissent de descendre avec plus de prudence !! La seule féminine du groupe prend le relais quand le rythme baisse et nous impose une descente d'enfer ! Sa techniques est impressionnante !
Au bout de 2h de course, j'ai un gros coup de mou, il fait chaud et je m'alimente comme je peux pour tenir jusqu'au ravito. Arrivée à Saint-Agnan pour le dernier ravito, cette fois tout le monde s'arrête. On souffle, on discute et sa rigole, le moral est revenu !
Nous repartons tranquillement vers la deuxième (grosse) bosse du parcours, elle passe beaucoup plus facilement, chacun monte à son rythme, l'arrivée au sommet est un pur bonheur, pour les jambes mais aussi pour les yeux !! 5 minutes de pause et nous attaquons la descente vers La Chapelle, à 8 km de la. A nouveau la descente se fait de manière très rapide (8km avalée en 45 minutes), les amies de notre coureuse ne l'ayant pas attendues au sommet comme prévue, elle décide de partir très vite en descente pour les rattraper (serait-elle vexée??), son rythme est impossible à suivre, nous la laissons filer et je ne la reverrai qu'après la ligne d'arrivée!! Nous descendons tout de même à un bon rythme et la fin de course se passe bien.
Jean-Christophe qui m'attend à l'arrivée à l'air crevé mais très belle course de sa part, François lui a déjà filé à la douche après sa superbe course!
Un petit tour dans la fontaine au milieu du village pour faire un peu de "cryothérapie" et discuter avec mes camarades de course et il est temps de prendre le chemin du retour!!

Au final, les descentes nous ont permis de reprendre pas mal de places et je suis satisfait de ma course. Les paysages sont magnifiques et j'ai pu faire pas mal de photos!!
Cela reste la course la plus difficile que j'ai faite jusque la.
RDV fin juin pour le Tour de l'aiguille de la Vanoise, qui s'annonce encore plus technique !

Félicitation à Yanis pour sa superbe course sur le Faverges Icebreaker

1 commentaire:

  1. Merci pour ton récit "vu de l'arrière". Tu ne crois pas que Buis les Baronnies était plus difficile?

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