7h du matin dring dring dring en ce dimanche de septembre
Le réveil sonne, je m’habille et 45 min plus tard après un
petit déjeuner, je prends direction Limonest pour le trail des 3 monts.
Au programme du jour, 21 km et 800D, un petit trail à
première vue mais surtout un trail remplit de doute.
Voilà 4 mois que je n’avais pas rechaussé les chaussures de
trail, accroché un dossard et m’être présenté devant la ligne de départ.
Depuis 4 mois, pas loin de 7 kg sont venu se greffer et
surtout un entrainement très limité dû à une vilaine blessure au genou en juin.
9 h, le départ retentit, on est environ 200 mélangés entre le
11 et le 21, il fait grand soleil, je vais avoir très chaud.
Les 3 premiers kilomètres sont beaucoup trop rapides pour
moi (200D+), je suis très vite décroché avec la queue du peloton pourtant je
grimpe à 6min30. Si je continue à ce rythme je vais virer dans le rouge.
Descente autour de Poleymieux au mont d’or et du mont Verdun
qui me permet de récupérer un peu
Km 7 premier ravitaillement entouré de coureurs.
Un bon verre d’eau, et je repars rapidement, j’ai le sourire
aucun bobo physique même si mon ventre gargouille.
Quelques mètres plus loin bifurcation entre le 11 et le 21
et gros moment de solitude puisque autour de moi on n’est plus que 5 coureurs.
Je suis dans les derniers s'est confirmé.
Prochain mont, le mont Thou par le bois et la pendant la
descente patatra j’ai trop mal au ventre et je dois rejeter le tablier de
sapeur pas digéré de la veille. Je repars et cherche à relancer mais les jambes
ne suivent pas. La montée vers le mont Thou est assez sèche et me brule les
jambes, j’ai chaud et la gorge sèche.
Km 12, arrivé vers le deuxième ravitaillement, je profite de
ce moment pour remplir un peu mon camelbak et refaire le plein de sucre.
Descente vers St Cyr au mont d’or et gros énervement sur un
coureur.
Depuis le début de la course, je croise et me fais rattraper
par un coureur qui s’amuse à courir durant une bonne partie des bosses mais
ralentit durant les descentes et faux plats.
Dans la descente vers St Cyr, ce coureur est complètement HS
mais impossible de le dépasser sans courir dans les ronces. Un appel vocal qui
s’avère inutile car il a les écouteurs à fond dans les oreilles… Je me risque à
lui toucher l’épaule mais rien...Il a décidé de faire « ChiXX »
Je le dépasse durant la longue montée vers le mont Narcel.
Le moral n’y est pas, je regarde ma montre l'une ou l'autre minute, je calcule
le temps restant en cherchant à me motiver mais sans succès
Km 18, descente vers le dernier ravito, je marche sur un
caillou, trébuche, tape avec le côté de la chaussure sur un caillou et me
retrouve les deux genoux au sol
J’arrive en marchant je n’ai plus de jambes. Mes camarades
de courses non plus.
Et là la magie du trail je retrouve des forces pour monter
le dernier boss et descendre comme un fou vers Limonest.
J’entends le speaker, je pense arriver mais non
On fait un léger détour qui à ce moment de la course me
paraît interminable.
Je franchis la ligne juste derrière un coureur que j’ai
dépassé durant la descente en 2hs45'08 d’après ma montre (plus d’après les
organisateurs^^)
Je comprends que ce coureur et d’autres ont coupé lors de
l’arrivée… Je trouve cette attitude rageant pour le gain quasi nul.
Bref…
Prochaine course Beynost le 19 octobre course très
particulière avec son tire à la corde
Bilan du trail
Point positif :
Trail terminé
Météo magnifique
L’organisation était à la hauteur
de mes attentes (simple mais sans couac)
Le balisage était plus que bon
Bonne gestion de mes réserves en
haut
Point négatif :
Mauvaise préparation physique (trop
légère pour ce type de course)
Repas du jour d’avant course catastrophique
(alcool et tablier de sapeur)
Chaussures citytrail pas du tout
adaptées à ce genre de course (mal au pied assuré à l’arrivée)
Je ne supporte pas la chaleur, je
préfère courir quand il fait frais/froid
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire