3ème participation au Trail hivernal des coursières de Saint
Martin en haut.
Malgré une bonne préparation j'avais peur que la grippe
attrapée entre Noël et Nouvel an allait me laisser des traces.
Je me couche le samedi avec un sac multi saison ne sachant
pas vraiment de quoi sera fait le lendemain (neige/pluie/soleil) l'ensemble des
sites météo n'arrivent pas à se mettre d'accord.
Je me lève donc dimanche matin après une nuit horrible,
fatigué, avec une seule envie, rester au lit.
Je prends la voiture pour Saint Martin avec un timing juste
et me fais bloquer par un tracteur la moitié du chemin.
J'arrive en panique 15 min avant la course, court récupérer
mon dossard, me change fait mon sac comme je peux, court vers le départ à
l'église et arrive juste au début du décompte.
C'était juste.
Le départ est donné sous une fine pluie et au bout de 1 km
déjà les jambes sont restées au lit tout comme ma tête.
Je m'effondre mentalement alors qu'il reste 29 km. L
La 1re partie du parcours est boueuse, et je peine toujours
autant à monter, je n'arrive pas à relancer, je craque toujours plus.
Ravitaillement avec une bonne ambiance (comme toujours) et
bifurcation avec le 15 km j'hésite fortement à me rabattre sur cette distance
mais relancer par un concurrent je le suis sur le 30 km vers le nouveau
parcours direction Sainte-Catherine.
Le soleil est revenu, il fait un peu plus chaud, je range le
bonnet et les gants je vais un peu mieux.
17 km juste avant la descente technique du parcours ma
cheville part à 90° par rapport au sol et je m'effondre sur le chemin. Pas de
bobo (ouf) mais le moral retourne dans les choux. Je ne prendrai plus aucun
plaisir sur le reste du parcours.
Le reste de la course me donnera raison entre boue et raillerie
interne et mes lombaires comment à refaire parlé d'eux après le deuxième
ravitaillement.
26 km, y a plus de jus dans la machine, je décide de finir
la course en rando course.
28 km, un concurrent me lance un "On a vraiment eux
tous les temps aujourd'hui". 30 secondes plus tard, il commence à grêler.
Cela nous a bien fait marrer.
Je relance dans le dernier kilomètre pour finir sur une
bonne note. Je franchis la ligne en 4h01:15 soit 30 min de plus que l'année
dernière.
D'abord très déçu par mon temps, avec un peu de recul, le
fait d'être arrivé en retard et la mauvaise nuit ne sont pas étrangers à ce
temps.
Je n'avais jamais connu une si grande désillusion lors d’une
course à moi de me reprendre et apprendre de mes erreurs, il reste 17 semaines
pour préparer le 47 km des coursières objectif de l'année.